Texte inspiré par l’Archange Gabriel

Demeurer en son cœur demande de la patience : équilibrer constamment l’amour pour soi et pour les autres, ne pas s’oublier et ne pas oublier les autres, s’adapter à l’autre sans se perdre. C’est un exercice d’équilibre constant, périlleux et instable qui demande présence et vigilance. Car aussitôt je me crois arrivé, que ce soit dans un amour juste pour moi-même, une acceptation, un accueil de toutes mes facettes, ou que ce soit l’amour, l’acceptation de l’autre, l’accueil de ses différents visages, alors, aussitôt, la vie me rappelle à la difficulté de concilier les deux polarités du cœur, qui ne peut oublier, ni qui je suis, ni qui est l’autre.
Quand l’équilibre se touche, il n’y a plus ni moi, ni l’autre, il y a juste le cœur et l’amour, l’amour au sens d’ouverture, de paix et d’accueil de ce qui est. Dans l’équilibre, il y a le centre qui s’exprime à travers l’action juste. Il n’est plus question d’aimer qui que ce soit. Il est question d’être en paix avec ce qui est, de trouver les mots, les gestes, la décision qui va dans le sens de la justesse pour chacun. Il n’y a plus d’amour pour quelqu’un mais simplement de l’amour qui est là et qui s’exhale.
La sensation du juste s’ouvre avec un nouvel espace temps. Une porte vers le sacré et le précieux de la vie. Tous les anges transmettent cet Amour à profusion pour que la Terre soit ensemencée d’actions justes, équilibrées, équitables, ni égoïstes, ni altruistes, mais justes et sages.
Revenir à la présence et la conscience est une des premières étapes. Être là, pour soi et pour les autres au bon moment. Respirer dans les retrouvailles avec soi puis les autres. Ne jamais s’abandonner soi-même quand je suis avec l’autre et quitter l’autre sans l’abandonner, simplement revenir à soi.
Quand le cœur et l’amour peut paraître simple, il peut devenir compliqué et galvaudé quand il se charge de conditions, de contraintes et de saisies dans le temps. 
Le cœur et l’amour sont vivants. Ils respirent et se réinventent chaque jour. Ne confondez pas votre recherche de sécurité avec l’amour, ce sont deux choses différentes. Vous pouvez apporter de la sécurité aux gens que vous aimez, mais c’est un bonus, un plus, un cadeau qui s’ajoute à votre amour.
Et vous pouvez échanger de la sécurité sans aimer. Ce sont deux choses à distinguer qui simplifient les rapports.
Retrouvez la simplicité du cœur. 
Retrouvez la spontanéité, le positionnement juste.
Vivez centré. Vivez avec le cœur.

Awenn, inspirée par l’Archange Gabriel, Juin 2019

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Texte inspiré par Marie-Madeleine

Au souffle dernier de ta vie, tu sauras si tes choix sont ceux qui t’ont le plus épanouis. Tu pourras faire le bilan et sentir là où tu aurais pu faire différemment. Ce qui aurait créé plus de joie pour toi, pour ton entourage, pour le monde. Tu sauras pourquoi tu as fait tout cela, ce qui a mené tes choix. Était-ce la part de toi qui souffre, celle qui a peur, celle qui désire telle une assoiffée sans discernement ? Était-ce la part de toi à qui revient de mener la danse ? Celle qui connaît qui tu es, tes talents, les connus, les cachés, celle qui n’a de cesse de révéler ton potentiel, celle qui n’a pour but que ta guérison, ta compréhension du monde et ton expansion de conscience.
Au seuil de ton souffle dernier, tu sauras si ta sagesse fut suffisante. Pour l’heure, tu navigues à vue, dans la foi du lendemain, mêlé dans un brouillard de préoccupations et d’un quotidien qui te disperse et te mène sans cesse dans de nombreuses directions. Tu peux ne même plus voir que tu es perdu et juste recevoir les coups de la vie qui essaient de te réveiller, qui tentent de te faire ouvrir les yeux sur ton chemin.
Ton chemin se jalonne d’œuvres à réaliser, de leçons à tirer et de jouissances terrestres et célestes, car tu es aussi là pour goûter simplement la vie, prendre part à la grande danse du va et vient, vivre ton inspire et ton expire, tout en transcendant l’existence par une présence centrée.
Car voilà le paradoxe : vivre et goûter sans tomber dans l’appât du désir des sens, plonger dans la vie sans se noyer dans ses attraits, danser comme une folie en pleine conscience de l’instant et du lieu, vivre une folle sagesse. Voilà qui intensifie la saveur du monde. Être dans le monde tout en étant libéré. Voilà qu’il te reste quelques barreaux à limer pour pleinement t’envoler, des barreaux dans ton cœur, d’attachements, de fidélités mal choisies, de gourmandise à apaiser, de certitudes à réajuster.
Il n’y a pas de mauvais mots, il n’y a que des mauvais contextes de phrases. Le bien et le mal seront toujours relatifs au temps et au lieu, alors comment déterminer les valeurs de ce qui guident mes actes ? Comment déterminer le juste.
Cette folle sagesse se pare d’une vision juste et acérée, un regard qui englobe l’ensemble des expériences, qui rassemble et étreint avec amour neutre les possibilités et les faits. La folle sagesse est sertie de rubis de folie, de transcendance, d’inspiration pure, d’élan de nouveauté et de vie.
Vibrer et accueillir ces pointes folles et perdues en apparence ouvre sur les impossibles qui deviennent possibles, dépasse les faits et la réalité. Ce qui était redondance, copie, adaptation, se transforme en évolution, création, nouvelle Terre en formation, transe et ferveur artistique, illumination.
Le dragon se réveille et vient couronner le valeureux chevalier qui a osé. Sauras-tu, comme lui, devenir qui tu es ? Oser mourir à ce que tu étais hier et incarner ton présent en cadeau d’or et d’argent. Sauras-tu à chaque instant être prêt au souffle dernier et regarder chacun de tes pas dans la clarté de ta volonté dépassée et transcendée par cette folle sagesse, par l’inspiration divine qui ordonne la vie avec Art et beauté ? Sauras-tu voir cette beauté de la vie pour t’en inspirer ? À chaque instant la goutte du divin qui colore chacune de tes cellules peut faire le chemin vers ta conscience incarnée. Lui permettras-tu d’entrer dans ta vie ? T’offriras-tu de l’installer confortablement dans ton quotidien ? Le héros n’est pas de ceux que tu vois à la télé, mais de ceux qui osent être juste eux-même, loin des histoires qui se racontent, loin des désirs construits par le voisinage du monde, loin de la trame des puissants qui se gaussent de ton asservissement. Te couronner parle de reprendre ton pouvoir, incarner qui tu es, t’inviter à muer à certaines habitudes, ré-apprivoiser la liberté, retrouver ton centre, devenir ton centre du monde, relié avec le monde. Et toujours respirer.

Awenn, inspirée par Marie-Madeleine Avril 2019

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