Entrer dans l’hiver
S’enrouler vers …
toujours un peu plus
au cœur
à l’intérieur
que ça pleure ou que ça rit
prendre une grande couverture dorée
de soin, d’amour et de douceur
Laisser chanter,
doucement,
le feu qui crépite dans la cheminée,
le feu de vie dont les braises troublent le froid, 
le feu qui ré-anime quand tout se fige.
Honorez cette chaleur de votre profondeur.
Ne craquez pas les allumettes de l’illusion.
Allez vers le solide de votre foyer,
De la bûche de passion,
De la branche de liens,
Et pour que ce soit joyeux,
jetez-y quelques pommes de pin de légèreté !
Laisser péter et rire ces souffles cachés
de nos ratés du passé…

Awenn

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À la porte de mes « je t’aime », il y a une clé,
Juste sous le paillasson
Elle t’attend
Sur le seuil tu ne trouveras pas de bosquets de ronces qui repoussent l’envahisseur
Il n’y a pas de barbelés autour de mon cœur
Tu trouveras une vaste étendue bordée d’un grand lac nappé de brumes matinales
Tu trouveras l’infinité du chant de l’oiseau qui se baigne au soleil
Tu trouveras la préciosité dans la finesse du grain de la terre aride.
Tu trouveras un silence effrayant plus grand qu’un dragon de feu
Peut être tu trembleras 
Peut être tu voudras partir
Mais tu verras que la porte a toujours été ouverte
La clé t’était destinée pour ouvrir ta propre porte.

Et si ma porte t’es toujours ouverte, c’est que je vois à travers tes murs,
je vois derrière les dragons et les fées qui gardent l’entrée.
Et je pleure de la splendeur de tes paysages
Je tremble de la puissance de ton amour
J’ai peur du fracas de ton abandon à l’amour 
Ta beauté a inondé mes bordures jusque dans mes creux.
Tu as révélé ma force et mon désir de te rencontrer.
Oseras tu casser la digue et laisser tes eaux se mélanger aux miennes ? 
Oseras tu te perdre et me perdre. 
Et dans cette infinitude te laisser être trouvé, reconnu.
Aimé.

Awenn

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Elle s’éveille en bouton,

perlée de la nuit

argentée de la lune pleine.

Elle s’étire aux matins ensoleillés

assurée et digne,

bénie par la Vie

extasiée par sa beauté.

Elle s’épanouit à midi

invite

exhale l’envie

rayonne son goût subtil

et ouvre chaque pétale

de ses lèvres rougies

aux palpitations de la terre.

Elle frémit

quand butine le bourdon

et vibre à chacune de ses visites.

Ces réceptions ourlées de douceur

sussurent encore et encore

et gardent un souvenir de miel.

Elle chante l’amour au goûter

et éclabousse sa robe

des couleurs passion

Et si elle se prépare bientôt

à la nuit

ce n’est pas qu’elle fuit

qu’elle se flétrit

c’est qu’elle retrouve son nid

son antre et son ventre

pour transmettre ses fruits.

Awenn

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