Texte inspiré par l’archétype de l’Amour

Sache que je suis là

Quand le cœur se brise et se broie
Sache que Je suis là,
Quand tout s’effondre autours de toi,
Sache que Je suis là,
Quand tu te croies seule et abandonnée,
Sache que Je suis là,
Quand t’est repris ce qui a été donné,
Sache que je suis là,

Je suis l’apaisement qui est tout près,
Je suis le sens qui viendra après,
Je suis le guide de ton pas suivant,
Je suis l’Amour présent maintenant,

Ne crois à rien hors de ma présence
car Je suis tout ce qui reste
Oublie tout si tu veux me trouver
ou laisse faire et je te trouverai

Je me présente dans ta Vie
sous toutes les formes :
dans quelques mots de vérité
dans le scintillement du soleil sur l’eau
dans le chant des oiseaux
Je suis le clin d’œil pour te rappeler
ma présence dans ton cœur.
Tu peux parcourir le monde pour me trouver
et c’est à la maison que je demeure
Quand tu baisses les armes
Quand tu dis oui à ma Volonté.

Awenn, inspirée par Isis, l’Amour, mai 2020

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Rencontre avec Isis

Il y a quelques années, je travaillais sur la préparation d’une méditation “Méditer avec le Féminin sacré”. Je proposais un voyage sonore et une guidance qui permettaient de découvrir différents archétypes sur un thème donné. J’aime beaucoup ce travail sur nos “polarités intérieures”. Explorer chaque versant de la montagne et regarder les choses depuis le sommet aide à intégrer les deux polarités ensemble.

J’avais choisi dans cette méditation le thème du sommeil et du rêve qui s’oppose à la veille et à la conscience. Ce thème propose une mise en pratique directe des polarités qui se transcendent grâce au rêve et au sommeil conscients.

Je travaille sur mes rêves depuis l’âge de 13 ans. Je tiens un journal, je décode les symboles et j’adore apprivoiser ce pont entre conscient et inconscient. J’ai même travaillé plusieurs mois avec un maître en la matière jusqu’à la conscience dans le rêve qui est un grand levier d’évolution. Et toi, as-tu déjà noté des rêves particuliers ? Nous aurons l’occasion d’en reparler dans un prochain article.

Ainsi je rassemblais mes connaissances sur le sujet et je me mettais à écrire ma guidance méditative en me laissant inspirer. Au milieu de cette écriture, je sentais la chaleur créative qui me faisait accélérer le crayon et soudain, je me suis sentie happée dans un état de profondeur plus grand où les perceptions subtiles m’étaient très claires. C’est comme si un autre monde, une autre atmosphère venait de “descendre” sur moi. Comme si je baignais dans un nuage d’informations qui me bombardait d’images, de symboles, de sons et de textures. Je sentais dans cette mêlée la chaleur, l’éblouissement du soleil sur le sable, la géométrie sacrée des pyramides, le silence d’un temple… Et une présence forte et puissante, extrêmement alignée et bienveillante. J’avais l’impression d’avoir de la fièvre pourtant mon corps avait vraisemblablement une température normale. Mon stylo devait être au service de cette présence. Je le sentais s’imposer à moi. Il y avait pourtant cette méditation à écrire. Mais c’était bien plus fort. Impérieux. Surprenant. 

J’ai noté ce qui venait en me disant que je n’avais rien à perdre. “Isis”. Isis, la magicienne, c’est cela qui venait quand je devais signer ce qui était là devant moi. C’est cet archétype qui m’inspirait et m’enveloppait sous la couverture de son monde.

J’étais dubitative et interloquée car cet univers, je le connaissais peu. J’y retrouvais des relents de vies antérieures qui m’étaient réapparus sous hypnose ou en méditation, et surtout, je replongeais dans les souvenirs de l’enfance : les initiations que j’avais reçues de gardienne du temple, la croix ansée, l’oeil d’horus, le parcours du soleil dans le corps de Nout, déesse de la nuit, les volutes d’encens qui se mêlent à la lueur des bougies ou mes parents qui ramenaient des photos et des papyrus de leur voyage initiatique en Egypte. Chaque image, chaque sensation tourbillonnait en moi. Et si tout cela avait un sens ?

Je laissais se déposer tout cela plusieurs mois. J’avais la ferme conviction d’avoir reçu une sorte d’initiation accompagnée de contenus d’informations précieux et hautement vibratoires. Il y avait des textes et des protocoles. Et en bonne aventurière du monde spirituel, je me suis attelée à les mettre en pratique. Au fond, rien de telle que la mise dans la matière pour éprouver une méthode. Je passais aussi au crible du discernement les textes reçus et je faisais des recherches historiques pour évaluer la cohérence de ce que j’avais reçu.  

Il y avait bien des prêtres “onirocrites” en Egypte antique. Ils décodaient et travaillaient avec les rêves. Certaines transmissions me paraissaient mystérieuses et tellement belles. Au bout de quelques jours, je découvrais le sommeil conscient. Je trouvais cela étrange de voir et d’observer mon corps complètement endormi alors que mon esprit était très alerte. “Vlan!” soudain, le corps se retourne. C’était presque drôle parce qu’évidemment, je n’avais rien demandé. Je tairai cependant le moment où je me suis mise à ronfloter. Maintenant, je ne peux plus faire comme si je ne savais pas.

Le sommeil conscient était une conséquence assez remarquable des protocoles reçus car dans le yoga du rêve, je crois qu’il peut être considéré comme très difficile à atteindre sur le chemin de la conscience. Paradoxalement,  j’ai mis quelques semaines à retrouver le rêve conscient qui m’était pourtant bien connu. C’est une règle dans le domaine : être très patient, sans attente et se laisser surprendre.

Et les surprises continuaient. Après plusieurs mois de pratiques personnelles et avec des amis, je me rendais compte que les messages allaient bien au delà du thème de ma méditation. Mon état de réceptivité à ce moment là avait été le prétexte d’une connexion plus grande avec l’Archétype d’Isis et je ne pouvais que le constater dans ma vie : ce n’était pas seulement le rêve et le sommeil qui grandissaient en conscience, mais toute ma capacité à percevoir le monde subtil une fois les yeux fermés. Ma clairvoyance se précisait de jour en jour avec une justesse que je découvrais. Je débordais de gratitude pour cette Inspiration céleste reçue avec innocence ce soir d’écriture.

J’ai mis longtemps à déployer toutes les ressources acquises ce soir-là. Je les ai progressivement étudiées et intégrées dans mes rituels de soin et de méditation. J’ai pu entrevoir toute la richesse et l’étendue de ce qui m’a été donné. Aujourd’hui, je les transmets avec cette inspiration et force d’intuition. Elle donne à mes accompagnements une justesse nouvelle grâce à la foi de sa Présence. Isis la magicienne, au parfum de myrrhe et de styrax me guide comme les étoiles aident dans la nuit noire les marins à diriger leur bateau. Je remercie simplement son existence. Je remercie de la voir comme la voûte constellée du ciel. Je remercie d’avoir pu lui laisser une place dans ma vie et offrir un peu plus de magie.

Et toi, comment vois-tu cette belle déesse ? L’as-tu rencontré ? Te souviens-tu de ce que cela a pu t’apporter ? Comment vis-tu ton lien avec elle ?

Awenn, aventurière de la spiritualité, juin 2020

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Texte inspiré par l’Amour

Depuis cette solitude exsangue,
depuis le vide du cœur et du contact, l’isolement de la quarantaine,
depuis quelques larmes oubliées, confinées, esseulées,

Reçois ma tendresse, 
celle au goût de relation joyeuse et simple,
celle qui se vit dans l’instant et qui, à tout moment, te laisse libre,
celle qui se propose sans s’inviter,
celle qui te caresse car tu as acquiescé.
Offre-toi de recevoir la délicatesse d’un baiser attendri par qui tu es, le baiser qui te béni dans tout ce que tu es maintenant, avec tes joies et tes détresses, tes trahisons et tes pardons, le plus grand et le plus petit réuni,
l’ensemble des contours de ta psyché, mariés en unité réjouie.
Reçois sur ton front un souffle de gentillesse.
Entends la bienveillance qui t’accueille et te mène à rencontre de toi-même.
Reçois la Force de l’Amour qui dépasse les frontières et les murs et sens toi vibrer le grand « oui » dans un vertige délicat.
Ouvre-toi à ce qui est maintenant, sans nier, sans fuir et sans enjoliver. Le meilleur moyen d’aimer, c’est d’embrasser le réel tel qu’il est. Sourire à la Vie, rebondir, découvrir le trésor caché. Quel est maintenant le cadeau de mon défi ? Qu’est-ce que j’y apprends, qu’est-ce que je traverse ? Qu’est-ce que j’explore de mon monde que je croyais connu ?
Est-ce que je goûte l’importance du lien ? Lequel ? Celui que j’offre à mes proches ou celui que je donne ? Dans quel sens ai-je besoin d’équilibrer pour me sentir bien ? De quel Amour ai-je besoin, de quel regard ?
Et quel que soit le constat, qu’il soit amer, vrai, fourbe ou festif, reçois l’étreinte paisible du plus profond de ton cœur.
Love-toi dans les bras douillets de l’Amour pur qui existe en-dedans et au-delà de toi.
Sens le sourire tendre qui se pose sur toi avec la douceur des myriades d’ailes d’Anges qui t’accompagnent.
Sens ta peau qui reçoit cette caresse de bien être et de sécurité. Tu es en-toi et au-delà réuni, le cœur tressé dans les bras de l’Amour tendre, les yeux éclairés par l’attention juste, les oreilles inspirées par la douceur, la peau touchée par la grâce.
Si ton cœur veut bien m’accompagner dans ce voyage 
vers ta nature d’Amour, 
vers ce qui, en toi, accepte et pardonne tout ce que tu es et tout ce que sont les autres,
vers cette part de toi qui accueille, dans le monde et dans le présent, le manque de lien, de confiance et de soutien,
alors, si ton cœur plonge avec foi,
sens comme il se remplit,
sens comme il remplit les endroits rabougris, aigris, revanchards.
Prends le temps, sens ce plein de ton cœur et de ton corps.

Sens comme il place l’élan et l’action juste, ce que tu as à faire au delà des attentes, des compensations, des ressentiments, des manques et des exigences.
Sens comme ton geste se pose dans l’équilibre de qui tu es vraiment,
les pieds enracinés dans ce monde tel qu’il est avec ses laideurs et ses beautés, 
et les ailes déployées dans le tout possible,
la trajectoire dessinée,
les poings arrimés dans ta force et ta détermination à créer un monde un peu meilleur.
Avec pour seules armes ta créativité astucieuse, ton audace amoureuse et ton humour virtuose, sens l’encouragement de l’Amour qui est au dedans et au delà.
Que tu te sentes ou non appelé,
que tu vois ou non où mettre un peu plus de tendresse et d’Amour dans ta vie, dans cette vie,
que tu te sentes perdues ou que tu aies entendu mon chant d’Amour,
sache simplement que je suis là.
Sache que je t’aime.

Awenn, inspirée par l’Amour, Avril 2020

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Texte inspiré par la Terre-mère, conscience de la planète Terre

Mes chers enfants, mes chers amis, mes chers hôtes,

Je suis honorée et en gratitude de vous accueillir sur mon sol, dans l’antre de ma gravité, sous le parapluie de mon atmosphère, celle qui vous protège de l’espace et de ses pluies de météorites.
Ce « ciel qui vous tombe sur la tête », vous le portez encore dans la mémoire de vos chairs comme je le porte dans ma mémoire. Car nos mémoires sont communes, votre chair est ma chair, vous êtes le fruit de mes amours avec le soleil et l’espace, enfant métissé, poussière d’étoiles mélangée à mes eaux profondes et ma roche dure.
Vos pas ont marché sur un chemin d’évolution et d’histoire qui vous compose. Votre corps porte l’espace étoilé, les champs et les blés, les volcans et les ciels électrisés d’orages. En vous se tressent les saisons et les révolutions.
Et si l’univers vous constelle d’informations fugaces, vous avez choisi de planter vos racines dans ma terre.
Vous m’avez choisie. Votre âme a choisi de naître sur la Terre-mer. Unes des seules planètes de cet espace-temps à être Terre et Mers.
J’offre sur ma terre, l’expérience de l’eau, l’expérience possible de l’émotion.
Le mouvement de l’eau ou l’émotion guide le chemin. Et ma conscience et ma chair vous accueille comme une mère, comme hôte et invités.
Vous êtes inconditionnellement bienvenu pour cheminer, œuvrer, apprendre et exister.
Je sais que certains s’inquiètent de mes eaux usées remplies d’un continent de déchets, certains s’inquiètent de mes espaces naturels réduits une peau de chagrin en un clin d’œil – car pour moi, vos quelques dizaines d’années sont un souffle.
Certains s’inquiètent des températures qui grimpent – oui, j’ai froid, j’ai chaud, je suis parfois grippée.
Mais derrière vos inquiétudes inquiétudes se cache la peur de mourir, la peur de la fin des humains. Serai-je toujours capable de vous accueillir ?
Posez-vous la question : serez-vous capable d’être de bons hôtes ? Serez-vous capable d’être de bons enfants qui respectent leur maison et leur parent ?
J’accueille les humains et un grand nombre de règnes vivants. Vous êtes tous mes enfants. J’accueille avant tout la vie – ce qui est un cadeau inestimable – une chance inestimable dans l’univers. Je suis faite pour la vie le temps qui me sera offert. Et je fais ce cadeau à tous ceux qui veulent en faire l’expérience.
Sachez que je ne vous protégerai pas de vous même car vous êtes libres de vivre votre expérience. Je suis gardienne de la vie et comme tout être vivant, si mon intégrité vitale est mise à mal par des comportements prédateurs et dangereux (comme pour vous avec les virus, bactéries, etc), mon système immunitaire essayera de rééquilibrer. Peut-être il fera trop chaud pour les humains comme la fièvre pour un virus, mais la vie perdurera et je retrouverai mon équilibre.
Arrêtez de vouloir jouer les apprentis sorciers. Vous comprenez certes beaucoup de choses mais vous êtes aussi capables de passer à côté de l’essentiel. Arrêtez de vouloir contrôler la vie, laissez-vous porter par son flux comme une rivière. 
N’oubliez pas : je suis la Terre-mer. Je suis de Terre et d’eau. L’expérience maîtresse est la fluidité et l’amour.
Soyez dans le flow. Soyez dans l’amour. Sortez des ornières de votre mental. Je ne vous demande pas d’arrêter de réfléchir,  je vous demande d’élargir votre champs de pensée. Ouvrez vos possibilités. Ouvrez-vous à l’amour comme on s’offre à la mer en se laissant porter par ses vagues. Voyez comme il est dur de nager à contre-courant. Voyez comme la vie offre la diversité et l’entraide.
Ouvrez-vous à la bienveillance, au soutien mutuel, à la gratitude envers ce que je vous offre, ouvrez-vous à la gratitude envers la vie.
Retrouvez la posture noble et respectueuse qui n’abuse pas de ses hôtes, retrouvez l’enfant sage en vous qui partage avec ses amis plutôt que de croupir seul sous une montagne de jouets.
Retrouvez l’équilibre entre compétition et coopération, individualité et communauté.
Retrouvez simplement le chemin de votre maison intérieur – le chemin de l’amour vrai – l’amour de la vie qui respire – l’amour et l’accueil de ce qui est – Peut-être un soupçon de sagesse – et aussi de tendresse.
Qui avez-vous envie d’être ?

Awenn, inspirée par Terre-mère, conscience de la planète Terre , Avril 2020

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Texte inspiré par Isis

Devenir lumière,
Conscience et clairvoyance,
À quoi ça sert ?
Pourquoi ouvrir les yeux de la transcendance ?
Un regard conventionnel ne suffit-il pas ?
Le confort des retrouvailles avec le monde-matière est très important. Il se base sur les conventions qui permettent la rencontre et l’entente entre tous. Quelles que soient vos différences de pensée, de conception, de croyance et de foi, vous vous retrouvez sur ce même soleil que vous percevez, sur les mêmes vents et marées, sur le sol qui soutient vos pieds. Et vous pouvez décliner toutes ses conventions qui constituent le langage et la structure de la pensée. Elle se construit bloc par bloc, case par case et comme toute structure que vous érigez, elle pourra comporter limitations, imperfections et beauté.
Accueillez ce socle qui fait votre sécurité. Accueillez ces représentations qui offrent le discernement, l’intelligence et une forme de connaissance. C’est à travers elle et grâce à elle que vous partagerez au monde la plénitude de l’instant indicible. Comment transmettre votre joie de la reliance sans les mots, sans notre structure commune, celle que nos parents et nos paires nous ont apprise?
Ce regard monde-matière se suffit à lui-même pour vivre votre expérience et jouir de vos sens.
La lumière-conscience est un choix, un appel secret de l’âme, un baiser susurré des anges, une aspiration qui vient de si loin qu’elle se tait, un mouvement paisible qui n’a plus de mot, un premier inspire, un silence.
Quel que soit le chemin vers ce souffle intérieur, il y a ce choix posé vers l’inconnu : que dans ce corps séparé, unique, individuel, se cache une reliance avec le Tout. Une unité transcendante accessible depuis mon existence. Quel que soit l’appel qui me mène vers ce « plus grand que moi », il a cette ouverture à un autre type d’interaction avec le monde, une acceptation que je ne suis pas le monde, je ne suis pas le Tout, comme une goutte d’eau dans la mer est goutte ET mer, comme une cellule d’un corps est cellule ET corps. Je fais place en mon sein au paradoxe splendide de la réconciliation impossible, un petit grand, une lumière noire, un sommeil éveillé ou une vie dans la mort. Et l’incarnation de l’oxymore m’ouvre à une autre dimension, celle qui me dépasse, pour m’offrir un autre regard, une autre compréhension, une autre appréhension du monde. Une palpation sensible reliée qui me fait frémir comme si le monde me parlait. Une nouvelle oreille qui reçoit le chant du vent caressé par les fées. Une nouvelle voix qui dessine les structures fractales de mon émotion. Un nouveau regard qui comprends le dessein de l’univers.
Et alors que je fais Un avec le Tout, ma danse avec la vie prend un nouveau sens. Je touche les vrais contours de la liberté. L’expérience, l’impuissance, ou la souffrance deviennent les leviers de ma vraie joie, de ma profonde sagesse. Je n’attends plus du monde ses récompenses et ses sanctions. Je danse avec lui en partenaire bienveillant qui compose et qui grandit, qui apprend de l’Amour, qui apprend chaque jour à aimer plus, en plongeant toujours un peu plus dans le secret de la Vie.
Ouvrir les yeux est un plongeon qui peut faire mal, qui est irréversible et qui peut faire peur.
Mais rien n’est plus vivant qu’un œil ouvert.
Rien n’est plus vibrant et présent au monde.
L’œil ouvert embrasse et comprend.
L’œil ouvert initie l’action juste, celle qui nage dans le flow de la vie, celle qui ouvre à la magie, au scintillement ferme de chaque geste affirmé par la main du Divin qui transpire. À travers Son inspiration, je souffle un vent de magie sur le monde. À travers Sa volonté, je deviens Reine et Roi de mon cœur et de mon existence. À travers Son Amour, j’aime… tout simplement.

Awenn, inspirée par Isis, la Magicienne, février 2020

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Texte inspiré par Nout, Déesse de la nuit et du ciel

Si la nuit se voile de mystère, ce n’est pas parce que la lumière s’affaiblit, c’est qu’au contraire se révèle ce qui est caché. Les yeux se ferment et enfin, ils peuvent voir. C’est dans le silence et l’apaisement, c’est quand l’agitation fait place au calme que s’offrent les messages de l’âme et des guides. Être à l’écoute du sommeil, c’est comme s’offrir le luxe d’une double vie : la vie de nos journées chargées, c’est à dire la vie « extérieure », et la vie « intérieure » où le silence et le calme se colore de nos secrets les plus profonds. La clairvoyance prend son envol dans le berceau du repos. Le regard juste et sage se déploie dans chaque pas faits vers les profondeurs de la conscience. Le chemin vers la conscience du sommeil comme pour la veille offre ses règles, ses défis et ses cadeaux, à chacun de suivre le chemin à la rencontre vers soi sous le regard bienveillant de la nuit qui fait de nous ses petits enfants engloutis dans le sombre de son ventre. En sommeil comme en gestation, elle nous rend au jour au petit matin pour réapprendre à marcher et à jouer dans ce monde de lumière et d’apparence.
Alors chaque passage entre ses bras, nous rend plus fort, chaque nuit bercée par son chant nous rend plus attentif, chaque nuit sous son regard étoilé nous rend plus présent à nous-même et aux autres.

Awenn, inspirée par Nout, Déesse de la nuit et du ciel, novembre 2019



Texte inspiré par l’Archange Gabriel

Pourquoi rester seul quand tu peux être accompagné ? Pourquoi rester enfermé dans ta tour alors que nous sommes là à ta disposition ? Nous sommes toujours là, pour toi, pour chacun, une belle équipe d’anges et de lumineuses présences pour t’aider dans ce que tu traverses sur cette terre. Nous n’allons pas te retirer les épreuves qui sont devant toi si tu dois les traverser. Nous t’aiderons à être dans les bonnes conditions. Nous te soufflerons le changement en toi qui te permettrait de les éviter. Nous t’élèverons jusqu’à la compréhension. Pour cela, tes oreilles doivent se tendre dans notre direction, ton attention doit s’ouvrir à nous. Nous sommes à ta disposition pour permettre à la vie de t’offrir le meilleur si tu es prêt à nous recevoir. Et si tu n’es pas prêt, si tu fermes la porte, si tu restes dans ta tour, nous t’aimons encore plus fort. Si tu t’ obstines, refuses d’entendre, et reçois de la vie souffrance et épreuves douloureuses, nous t’aimons encore plus fort. Nous sommes toujours là pour toi, que tu aies besoin de soutien ou de réconfort, nous t’apportons l’amour, juste derrière la porte, juste derrière le rideau. Alors ouvre, nous sommes là. Nous sommes là. Sens juste notre amour. Maintenant.

Awenn, inspirée par l’Archange Gabriel, novembre 2019


Texte inspiré par Isis, la magicienne

Dans ce monde éblouissant de sollicitations, comment ne pas se perdre ? Entre les flatteries et les peurs, comment y voir clair ?
Il n’y a pas de bonne clairvoyance sans conscience. De quoi parle-t-on quand on cherche la « clairvoyance » ? Connaître l’avenir, se prémunir de la douleur, de la souffrance, va-t-il me quitter, vais-je gagner beaucoup d’argent ? A toutes ces questions le souffle de la conscience se pose et répond avec sagesse : que dois-je réellement savoir ? Ai-je le courage d’avoir les yeux réellement ouvert ? 
Et si ma question cache une peur, et si ma question cache une dépendance affective, un manque profond dans mon cœur? Est-ce que je préfère nourrir la peur, la blessure ou le manque en obtenant des réponses pour me rassurer ? Est-ce que je préfère dormir sur ces ombres en moi, ou aurais-je le courage de regarder dans le sombre de mon âme avec tout mon amour et mon accueil pour guérir ce qui fait mal, à mon rythme, avec douceur ? 
Apprendre à voir passe par l’apprentissage de fermer les yeux du jour, ces yeux éblouis par l’extérieur, pour ouvrir les yeux félins de la nuit. Dans cette méditation lucide, comme un animal nyctalope, je m’ouvre au monde tel qu’il est. Au rythme des profondeurs marines, je peux alors nager dans ce qui m’entoure avec un nouveau regard. Parce que je ne réagis plus aux sirènes du monde, je les observe, et en conscience, je fais mes choix. Le monde n’est plus là pour me renvoyer dans la violence le miroir de mes ombres. Le monde conspire à me permettre de les voir, et, si j’accepte enfin de les voir, je danse avec le monde qui sourit avec bienveillance à mes blessures, à mes failles ou à mes manques. Il devient allié de ma guérison, générateur d’occasions et de synchronicités. 
Pas après pas, je m’ouvre à la magie de la vie. Même si parfois j’ai mal, je comprends ma douleur, je l’accompagne, et je mets à disposition les moyens de ma guérison. Je ne cours plus comme une assoiffée après Amour, Gloire et Beauté car je ressens l’amour en moi, je vis la Gloire du Divin, ou de mon être essentiel, et la Beauté m’entoure car je sais et j’apprends à la voir. La Beauté devient alors ce qui transpire de cette conscience qui fait scintiller le monde, non pas d’une lumière qui m’aveugle, mais d’une lueur qui vient du plus profond de mon cœur et qui elle, illumine le monde. Alors, je deviens clairvoyante.

Awenn, inspirée par Isis, la magicienne, octobre 2019


Texte inspiré par Marie-Madeleine

Je suis celle qui brille dans la nuit et se couvre le visage le jour. Je suis celle qui danse dans l’ombre et sourit derrière un voile au soleil. Mon rayonnement se part d’un souffle mystérieux, je ne suis jamais complètement là mais toujours présente, ma présence se fait d’or, simple dans un rayonnement qui n’attire pas le regard mais se révèle à celui qui voit. Je m’offre à l’assoiffé, à celui qui saura me reconnaître et ma discrétion peut alors disparaître. Je ne brille pas pour briller, je ne rayonne pas pour éblouir, je ne m’affirme pas pour prendre un pouvoir. Je suis simplement, comme la rose qui s’éveille au matin, comme la rosée qui gorge de son charme la vallée, comme le chant de l’oiseau qui annonce le soleil émerveillé. Je vis, disponible à mon environnement, offerte à ceux qui sauront me reconnaître. La rose s’enorgueillit-elle d’ exhaler son parfum ? La rosée se couvre-t-elle de vanité d’hydrater ? Le chant de l’oiseau est-il déplacé, gonflé de prétention ? Le don, le talent, la lumière n’a ni à se cacher, ni à prendre ou abuser ce qui l’entoure. Le don est, tout simplement, et se révèle à ceux qui sauront le voir, à ceux dont la sensibilité pourra se charmer et se nourrir qu’il existe, se réjouir de son expression unique. Pas besoin de jouer des coudes, chacun a sa place. Encore faut-il reconnaître les grâces dont nous avons été doté. L’oiseau ne s’interroge pas sur sa capacité à chanter ou voler et même les plus mauvais des chants d’oiseaux seront toujours plus appréciables que le chant de la moissonneuse-batteuse. Et l’oiseau qui chante moins bien aurait certainement tord de chercher à moissonner avec talent.  Mais chez l’humain, c’est plus compliqué. Combien se cache de peur de se faire jalouser, combien n’ose pas de peur d’échouer, combien se trompe en répondant aux projections ou aux attentes des autres ? Combien recherche amour, gloire et beauté avant d’être eux-même, avant d’exprimer leur unicité ? Combien, comme des hamsters dans une roue, coure après des rêves inculqués, implantés, suggérés, des rêves qui se transforment en fumée, brouillant le véritable enjeux, faisant de la vraie question un tour de passe passe qui prend la forme du « toujours plus de possessions » ou « toujours plus d’argent » ou « toujours plus de succès » ou « toujours plus de conquêtes ».

Et quelles que soient les réalisations, que reste – il au bout ? Avec quoi partirai-je à la fin de ma vie ? Mes réussites remplaceront-elles les liens sincères que j’aurais créé ? Serais-je apaisé au seuil du dernier souffle ? Une vie suffira-t-elle à explorer qui je suis ? Aurais-je pu faire le tri de mes affaires, de mes pensées, de mes croyances, de mes jugements, de mes émotions, de mes attachements, de mes plaisirs, de mes souffrances, de mes expériences, de mes leçons, et enfin, de la qualité et quantité d’amour que j’ai pu diffuser dans ma vie ? Prenez le temps de faire le bilan. Prenez-le temps de choisir vos priorités. Prenez le temps de vous libérer des injonctions extérieures pour retrouver l’élan simple de votre cœur, le jaillissement innocent de l’enfant, la spontanéité de votre être essentiel. Vous n’avez besoin de rien pour être vous-même. La nudité de la simplicité honore votre grâce naturelle. Vous n’avez besoin de rien pour être heureux car vous avez juste à être vous-même, traversé par les vagues de la vie. N’ayez pas peur d’être triste parfois ou en colère. Les émotions ne sont pas les indices d’un bonheur qu’on calculerait comme le PIB (produit intérieur du bonheur). Les émotions sont des guides pour apprendre à vous connaître. La dictature du bonheur vous éloigne de qui vous êtes. Acceptez l’indignation et la révolte si vous sentez que votre cœur aspire au changement. Acceptez la tristesse s’il vous est difficile d’accepter ce qui ne peut être changé. Acceptez le dégoût si vous devez vous détourner. Acceptez la peur si vous devez vous protéger. Et enfin, toujours, toujours, acceptez l’amour. L’amour s’ouvre et dit oui. Ne le confondez pas avec les chaînes, les obligations, les projections, les désirs que vous imposez à l’autre. Ce n’est pas de l’amour, c’est de l’attachement qui contrôle. Vous pouvez expérimentez cela, mais, ne dites pas que cela est de « l’amour ». Faite de l’amour ce foyer cotonneux, source du jaillissement de la joie partagée. Faite de l’amour un endroit de guérison et de soin. Faite de l’amour le siège de votre être, l’écrin de ce « qui je suis? ».

Awenn, inspirée par Marie-Madeleine, Avril 2019

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Texte inspiré par l’Archange Mickaël

Devant la porte, au seuil de ton âme, je m’éveille.
Je garde le seuil et protège ta sensibilité.
Il est question de savoir à qui tu offres tes trésors, à qui tu présentes tes joyaux les plus précieux, à qui tu présentes les parts les plus susceptibles de qui tu es, car tu es plein de facettes, et chacun porte en lui un trésor.
Un trésor unique.
Ce trésor unique est gardé par un dragon. Une grosse bête fumante, brûlante et rugissante. Au moindre geste, elle est prête à bondir. Pour être maître de ton trésor, il est essentiel de te présenter devant le dragon, de faire face, d’affronter, d’apprivoiser le gardien, et c’est cela qui fera ta force. Ce n’est pas de posséder un trésor car tout le monde possède un trésor unique en lui, mais tout le monde n’a pas l’accès libre et maîtrisé par la connaissance des secrets du dragon. C’est lui qui te dévoile réellement qui tu es car c’est lui qui lève le voile sur tes trésors intérieurs. Tes plus grandes blessures sont gardiennes et garantes de tes plus grandes forces et ressources, elles sont sœurs, à la vie, à la mort. Mais l’une vit quand l’autre meurt. Intimement liées mais opposées. Amoureusement, un regard se fait face dans un reflet déformé, inversé. Là, où j’ai mal, le terreau de mes joyaux scintille, il me faudra temps, amour et patience pour poser le baume de guérison.
Alors seulement le dragon deviendra gardien et allié. Tenu en respect, il s’incline devant la beauté et la force, et devient fidèle destrier, force brute de mes avancées, il est la force vive qui fait bouger les projets de mes ressources scintillantes.
Et seule la connaissance des clés d’accès à mon intériorité transcendent les difficultés et la fureur apparente du gardien du seuil de mon âme. 
Je suis là pour te guider.
Je suis là pour t’offrir le chemin. Donner la grâce et la force pour garder les yeux ouverts quand la fumée assombrit l’atmosphère ou quand les cris et les râles troublent le silence paisible. Entends-les.
Reste là, présent, même quand ça fait mal à l’intérieur.
Sois là pour toi. Sans pitié, ni complaisance, juste là, pour toi, droit et le cœur ouvert.
Cette force de guérison, cette force d’accompagnement de toi-même, ce courage de rester malgré les larmes, malgré les cris, voici le terreau des limites de ton territoire, car toi seul les auras explorées, toi seul les connais, et toi seul es légitime à les imposer, à les faire respecter. Car elles t’appartiennent et sont uniques.
Elles sont le terreau de ton trésor, de ta sensibilité et ta vibrante face au monde.
Elles sont l’expression de ta corde sensible, de ce qui fait de toi un humain quand tes joyaux te rappellent à ta nature divine, transpirant de ton être.

Le joyaux humain se trouve dans le gardien quand la perle du divin s’offre avec l’assentiment humain.

Soyez pleinement humain.
Soyez pleinement divin dans la conscience et la connaissance pleine, de vous-même.
Soyez UN.

Awenn, inspirée par l’ Archange Mickaël, décembre 2018

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